ARTICLE 189.

L’article 218 est modifié comme suit :

L’initiative de la révision constitutionnelle appartient concurremment :

1. à chacune des Chambres du Parlement à l’initiative de la moitié de ses membres ;

2. à une fraction du peuple congolais, en l’occurrence 100.000 personnes, s’exprimant par une pétition adressée à l’une des deux Chambres.

Chacune de ces initiatives est soumise à l’Assemblée nationale et au Sénat qui décident, à la majorité absolue de chaque Chambre, du bien-fondé du projet, de la proposition ou de la pétition de révision.

Cependant, aussi l’initiative de la révision constitutionnelle est reconnue à une fraction du peuple congolais, en l’occurrence 500.000 personnes, s’exprimant par une pétition adressée au président de la république.

La révision n’est définitive que si le projet, la proposition ou la pétition est approuvée par référendum sur convocation du Président de la République.

Toutefois, le projet, la proposition ou la pétition n’est pas soumis au référendum lorsque l’Assemblée Nationale et le Sénat réunis en Congrès l’approuvent à la majorité des trois cinquièmes des membres les composant.

ARTICLE 190.

L’article 219 est modifié comme suit :

Une révision constitutionnelle  partielle ne peut intervenir pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège ni pendant l’intérim à la présidence de la République ni lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat se trouvent empêchés de se réunir librement.

ARTICLE 191.

L’article 220 est modifié comme suit :

La forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du Pouvoir judiciaire, ainsi que le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle partielle.

L’initiative de la révision constitutionnelle intégrale est reconnue à une fraction du peuple congolais, soit 10 % des électeurs ayant voté lors de l'élection présidentielle la plus récente, s’exprimant par une pétition adressée au Président de la République.

DE LA REVISION CONSTITUTIONNELLE